Slasheurs et touche-à-tout, des « étiquettes » de plus ?

10 mai 2021 | 0 commentaires

Aujourd’hui, j’ai l’impression qu’il y a un besoin de coller une étiquette sur chacun. En premier sur nos enfants. Untel est hypersensible, l’autre zèbre, etc. Mais je pense que tout le monde est différent et de ce fait, ces étiquettes ont peu de sens. Même parmi une étiquette on trouve une variété de cas différents. J’avais déjà entendu parler des slasheurs, ces gens qui ont plusieurs activités voulues (ou pas). Je me sentais proche de ce terme de par le fait que j’ai géré le blog durant plusieurs années en parallèle de mon job qui n’avait rien à voir. Encore aujourd’hui, j’ai besoin d’exercer plusieurs activités différentes.

Mais je me suis toujours refusé de me coller l’étiquette de slasheuse. Parce que je n’aime pas ces étiquettes. Je suis moi et c’est tout.

J’ai d’ailleurs lu un livre super intéressant sur le sujet des métiers hybrides, un autre nom du pluritravail. J’y ai appris des choses étonnantes et j’ai même appris des choses sur moi, qui vont me permettre d’avancer.

👀⏱️ 7 minutes

Les slasheurs, des touche-à-tout ?

bouquet de fleur

À l’heure d’aujourd’hui, tout est dans l’hyperspécialisation. Il faut absolument trouver sa « niche », ne parler qu’à une seule personne.

Combien de fois j’ai entendu qu’en voulant parler à tout le monde, on ne parle finalement à personne ?

Je suis fatiguée de l’entendre cette phrase, je la connais par cœur. Fatiguée aussi d’entendre qu’il faut se spécialiser dans un domaine précis.

J’ai une certification en marketing digital, mais je ne m’y retrouve pas dans cette discipline. Je crois que je connais beaucoup de ficelles, mais elles ne me correspondent pas. J’ai bien essayé d’en utiliser plusieurs, mais bizarrement, ce qui fonctionne chez tout le monde ne fonctionne pas avec moi.

Très souvent on m’a dit que mon blog était trop généraliste.

Ben oui, c’est normal, mon blog, c’est moi. Et moi, je ne peux pas me nicher dans un domaine, c’est impossible pour moi. Je ne m’intéresse pas forcément à tout, mais beaucoup de choses me passionnent : le bien-être, la santé (surtout les médecines douces), l’organisation, le développement personnel. Mais aussi les enfants, la lecture, etc.

Quelque part, mon problème à moi, c’est surtout de ne pas arriver à me mettre une étiquette, lol.

Suis-je anormale ? Qu’est-ce qui ne fonctionne pas chez moi ? Et si j’étais finalement une touche-à-tout ?

Définition des métiers hybrides

Mais c’est quoi les touche-à-tout, les slasheurs et les métiers hybrides ?

Les touche-à-tout sont des personnes qui comprennent, apprennent et se lassent vite.

Elles ont donc continuellement besoin de stimulations, en quantité et en qualité, et cherchent à se renouveler en permanence.

L’ennui les éteint tandis que la curiosité et la soif d’apprendre les animent.

Ensuite, elles ne peuvent s’empêcher de cumuler les centres d’intérêt et de jongler entre eux. À peine une idée jaillit-elle que d’autres suivent par analogie, comparaison, métaphore.

Leur pensée est arborescente. Elle s’exprime dans de multiples directions, qui foisonnent chacune à leur tour.

Eloge des métiers hybrides – Audrey Chapot

(lien rémunéré par Amazon)

Parfois, un touche-à-tout va renoncer à ce qui le stimule pour avoir une vie professionnelle plus « conventionnelle ». Mais tôt ou tard, la flamme de celui-ci va finir par s’éteindre.

Quand j’ai lu les pages du livre cité ci-dessus, j’ai compris ce que peut ressentir quelqu’un qui trouve son étiquette de « zèbre », d’« hypersensible » ou autre.

Ces phrases font tellement sens pour moi ! C’est moi ! Youhou, je suis là !

Les métiers hybrides sont donc des métiers passions que l’on s’invente à partir de nous. Ils représentent un métissage de plusieurs emplois qui ne sont pas figés dans le temps.

Les slasheurs, par contre, peuvent accomplir plusieurs jobs, mais pas forcément par choix. Ils peuvent cumuler les petits boulots pour gagner suffisamment d’argent pour vivre, par exemple. Le touche-à-tout est un slasheur, les slasheurs ne sont pas forcément des touche-à-tout.

Et si nos ancêtres étaient des slasheurs ?

On va faire un petit retour en arrière dans l’histoire. Bien avant l’ère industrielle. À l’époque préhistorique, quand l’homme avait pour objectif de rester en vie. (Tu peux relire l’article sur comment sauter le pas sans quitter ton travail).

À cette époque, donc, l’homme ne travaillait pas pour travailler. Il travaillait pour vivre et se nourrir. Chasser tout d’abord, puis récolter, tailler les pierres, tenir un élevage, etc.

Il pouvait ainsi exercer de multiples activités selon ses besoins et ceux de sa famille, de son clan. Et pas seulement alimentaires, mais aussi créatives.

Au fil du temps, certains ont commencé à se concentrer sur certaines tâches en acquérant des compétences spécifiques. Et en en oubliant d’autres. Une spécialisation du travail commença ainsi à apparaître.

L’hyperspécialisation s’est énormément accélérée au XIXe siècle avec l’apparition de l’industrialisation massive.

Aujourd’hui, le monde du travail est tellement spécialisé que les interconnexions sont très difficiles. Rien que dans la même entreprise les différents départements ne parlent pas le même vocabulaire.

Pour ma part, dans toutes les entreprises où je suis allée, l’électronique et la mécanique n’ont jamais su se comprendre, ayant un fonctionnement complètement différent !

Plus on se spécialise, plus on perd en autonomie, plus on dépend des autres.

Quand j’y repense, il ne faut pas que je remonte plus loin que mon arrière-grand-père. Agriculteur, éleveur, il avait aussi des ruches, pratiquait la vannerie… et j’en oublie sûrement. C’est le profil type d’un touche-à-tout, non ?

Finalement, je ne suis pas si anormale que ça… mais est-il possible de tirer parti de son hybridation dans le monde d’aujourd’hui ?

Tirer parti de son hybridation

Tirer partie de son hybridation

Toi aussi tu te reconnais dans ces définitions ? Tu te sens une slasheuse passionnée ?

Comme moi, tu as du mal à te poser dans une petite case, tu as envie d’être libre de vagabonder là où bon te semble ?

Le métier hybride, un monde de possibles

Bonne nouvelle : les métiers hybrides sont possibles dans tous les domaines, tout est possible ! Si le métier de tes rêves n’existe pas, invente-le !

Tu peux consulter Changer de travail, mais pour faire quoi ?

Par contre, il ne faut pas en faire un choix par dépit, il doit être assumé. Par contre, il ne sera jamais figé dans le temps.

Tu peux commencer juste en accolant plusieurs activités qui font sens pour toi.

Tu n’es pas obligée non plus de passer directement d’un métier « classique » à un métier hybride. Il est possible de passer par la case slasheur en cumulant ton ancien boulot à temps partiel pendant que tu testes ton nouveau métier.

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Tu l’as compris, c’est à toi de créer ton métier hybride. Cela ne sert à rien de copier sur les autres. Tu choisiras un chemin, et peut-être que tu devras en changer plusieurs fois avant de trouver le bon.

Mais métier hybride ne veut pas forcément dire entrepreneuriat ou freelance. Tu peux arriver à être touche-à-tout dans une entreprise. Les petites entreprises le permettant plus souvent que les grandes.

N’allez pas là où le chemin peut mener.
Allez là où il n’y a pas de chemin et laissez une trace.

R.W. Emerson

Choisir… de ne pas choisir !

Enfin, pour tirer parti de ton hybridation, il faudra choisir… de ne pas choisir ! Choisir de créer tes propres expériences, de tester, même si cela peut sembler contre-intuitif, à l’encontre de ce que l’on te dit.

Si cela fait sens pour toi, pourquoi ne pas essayer ?

En réalité, il faut surtout savoir t’écouter intérieurement, même si tu as l’impression que cela part dans tous les sens. Et savoir prendre du recul sur tes apprentissages pour mieux faire « à ta sauce ».

Ton équilibre intérieur et professionnel va directement découler de ce mixage.

Dans le cas du marketing, qui n’est pas du tout adapté aux slasheurs, il faudra tenter une approche différente.

Au lieu de commencer par définir une cible bien précise pour ensuite proposer tes services, pourquoi ne pas faire d’abord comme tu le sens, proposer tes services ensuite et identifier la cible pour terminer ? Je te l’accorde, c’est totalement l’inverse de ce que tous les experts affirment qu’il faut faire.

En effet, identifier une cible précise, c’est quelque part se contraindre direct à un modèle restrictif qui peut paraître étouffant. En tout cas, c’est bien comme cela que je le vois.

Partir de soi et faire venir les gens à nous peut prendre du temps, beaucoup de temps. Il faudra aussi passer outre les freins, nos peurs et nos croyances limitantes.

Mais si tu vois le bout du chemin (qui ne se termine jamais vraiment), c’est la clé de ton épanouissement qui va se déployer.

Pour ma part, j’arrête de vouloir parler à ma lectrice idéale. D’ailleurs, ça ne fonctionne pas. Je n’ai pas encore trouvé ma formule magique pour attirer des lectrices et les fidéliser. Que je parle à tout le monde et à personne, soit ! Je parle de moi certes, mais surtout de mes apprentissages, de mes réflexions, de mon évolution.

D’ailleurs, je vais te parler un peu plus en détail de ce livre qui m’a fait prendre conscience de tout ça…

Eloge des métiers hybrides : Pour les touche-à-tout et les autres – Audrey Chapot

Ce livre est un hybride à lui seul. Il ne se classe pas dans les ouvrages théoriques, ni dans les guides pratiques ni même encore dans la catégorie développement personnel.

A qui s’adresse ce livre ?

Ce livre s’adresse à tous ceux qui se reconnaissent dans le terme « touche-à-tout ». Ceux qui naviguent entre les cases, qui se sentent trop souvent contraints professionnellement, les zappeurs, les slasheurs, les éternels insatisfaits et
tous les autres… Il convient aussi aux professionnels de l’accompagnement professionnel.

Audrey Chapot redonne dans son ouvrage de la légitimité à ceux qui ne rentrent pas dans une case.

Qui est Audrey Chapot ?

Pas difficile à deviner, Audrey Chapot exerce elle-même un métier hybride : anthropologue, chercheur
indépendante, conférencière et praticienne éclectique.

Elle a aussi créé une activité d’aide à la réflexion et de consultation en 2012. Diplômée en ethnologie,
civilisation indienne et conseil en organisation, elle alterne encore avec des apprentissages en autodidacte.


Si tu souhaites en savoir plus sur les métiers hybrides, retrouve le livre Eloge des métiers hybrides de Audrey Chapot sur le site Decitre.

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audreychapot.com

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